Voeletier

Cela faisait déjà une semaine que j'étais à Astrub, tout allait bien jusqu'au moment où on m'a confié le soin d’éliminer quelques petits monstres. Je n’apprécie pas de devoir les tuer mais bon, si la ville me le demande ...
Je commencais par sortir mon arme et mis sur moi mon armure, je vis un créature bouger près des remparts sud, près de la gentille feca qui s'occupait de son élevage.
Je me préparais à combattre avec la peine pour ceux qui mourront et je me lançais à l'assaut.
Pas un ni deux, mais une vingtaine de bouftous s'était regroupés sur une dizaine de mètres.
Je me jeta sur eux, les décima et récupéra la viande sur leur carcasse et pris leur laine et cuir. Cela pourrait toujours servir à quelqu'un. Je me préparais à rentrer quand je vis d'autres encore arriver mais avec des tofus et des larves.
Bon là encore, je fis appel à mes armes et je les tua.
Cela dura pendant quelques heures avant que je me rende compte que je venais de décimer les trois quarts des créatures qui traînaient aux alentours. Mince, je devais vite rentrer, il y avait une réunion du conseil dans la fin d'après-midi et j'y étais inviter pour x raison. Je le sentais bien, ça allait encore être une réunion pour parler de l'autre.

La salle était assez grande, il y avait beaucoup de monde qui parlait entre eux et buvait quelques bières venant de la taverne de la ville. J’avançais tout droit pour aller voir le chef de la ville pour savoir pourquoi il m'avait demandé de venir et m'excuser du retard.
Je le voyais parler à quelqu'un d'assez grand et avec une aura assez forte.
Je l'interrompis et ils se retournèrent.
Le chef de la ville parlait avec l'autre, bordel j'étais sûr qu'il serait surement la raison de cette réunion.
_Bonjour Voeletier, tu deviens quoi maintenant ... ?
Je commençais déjà à m'énerver et à avoir le sang chaud.
_Bonjour Djaul et bonjour monsieur le chef de la ville d'Astrub.
_Tu ne salues plus ton père maintenant ? Ou as-tu encore envie de te venger ?
_Bon moi je vais vous laisser, mais juste une chose à faire avant de partir.
J'envoyais mon poing droit dans le visage de Djaul, tout le monde s'arrêta de parler et regarda le fou qui avait osé frapper un être aussi fort. Djaul esquiva comme si c'était aussi simple que de respirer (en fait pour lui, c'est aussi simple que de respirer). Je concentra toute ma colère de la dernière fois qu'on s'était croisé et frappa le sol d'un coup de pied, tout se qui se trouvait autour de moi fut balayé. Il disparut devant moi, mes sens aux aguets, je guettais où il allait réapparaitre. Une main apparue derrière moi et m'envoya voler contre le mur.
Je vois, j'ai besoin de plus de puissance si je veux le battre.
Je me dirigea vers les escaliers et partis vers la foret.

cela fait plusieurs jours jour que je m'étais entraîner dans cette grande foret qu'ai celle d'astrub. je n'ai pas oublié comment il m'a vaincu seulement d'un seul coup. je doit et je vais devenir plus fort que lui. je n'ai pas le choix, ma copine et morte par sa faute. je la revoie encore son sang couler sur mes mains.
je ferma les yeux pour me concentré. au bout de plusieurs minutes, je ressentie l’énergie qui me parcourait toute la foret. j'ouvrie les yeux, me levais et recommença l'entraînement. un coup de poing direction le ciel suivi d'un coup de coude au niveau du torse. je fit cette combinaison plusieurs fois jusqu'à pouvoir la faire les yeux fermé. j'enchaîne avec une autre qui et en premier un coup de pied au niveau des genoux, suivi d'un attemis a la gorge puis d'une projection au sol en aspirant la force de mon adversaire au moment ou il tentera d'attaquer.
je refis ceci pendant plusieurs minute. Un bruit de branche cassé me fit sursauté.
Quelqu'un m'observe-t-il a travers les arbres. 
j'arrêta mon entraînement et décida d'aller vérifier si il n'y a pas quelqu'un qui me regarde.

Les arbres étaient tous en feu, les maisons qui avaient été construites n’étaient plus, des pauvres animaux étaient prisonnier des flammes. D’autres avaient réussi à s’enfuir. Les villageois couraient vers la rivière ou essayaient d’aider les autres à s’enfuir. Ils avaient tout perdu, leurs maisons, leurs vies, leurs histoires. Tentant de fuir, un jeune enfant accompagné par un vieil homme furent prisonnier des flammes.
_Maitre, que va-t-il nous arrivé ?
L’enfant était terrifié mais son regard fut attiré par les cris qu’il entendait. Un peu plus loin, près d’un arbre, un jeune adolescent tentait de sauver des animaux. Cette personne avait des cheveux noirs, vêtu de ce qu’il semblait être une simple tunique. Il hurlait à un petit chien noir de s’enfuir tandis qu’il essayait de dégager les morceaux de bois qui lui étaient tombés sur ses jambes.
Oubliant toute la peur que représentait le feu, le jeune enfant se précipita vers le jeune homme en difficulté. Sous le regard du vieil homme, son disciple était entrain d’aider ce jeune adolescent.
Le regard fier du Maître voyant son disciple grandir était une des choses qui allait lui manquer. Tournant le dos au jeune garçon qu’il avait entrainé, il s’en alla. Le laissant seul sur le long chemin qu’est la vie.
Après avoir dégagé les derniers bouts de bois qui empêchaient de bouger le jeune en détresse. Il l’aida à se lever puis alors que le feu continuait de se propager, lui proposa de continuer à sauver les animaux piégés par les flammes. Au bout d’une vingtaine de minutes, la chaleur et la fumée émises par l’incendie eut raison des deux jeunes garçons et les obligèrent à s’enfuir laissant à leur sort les pauvres animaux piégés par les flammes.
A bout de souffle, les jambes meurtries par leur fuite, les jeunes garçons s’étaient arrêté au bord d’une petit rivière qui menait à des territoires infestés de créatures cauchemardesques. Le jeune garçon engage la conversation.
_Comment t’appelles-tu ?
L’adolescent hésita a donner son prénom, bien des gens l’avaient trahi après l’avoir connu alors il choisit de se donner son surnom :
_Je m’appelle Voel et toi ?
_On m’appelle seph, le fils du…
Il fut interrompu par un vent violent qui l’empêchait de tenir debout.
A son tour, Voel aida le jeune garçon à rester débout en le prenant dans les bras.
Un regard long, sincère et fort scella le début d’une grande amitié.